Folklore du Pays de Rhuys

Les femmes : le costume à châle blanc maintenu par une broche fait ressortir de riches tabliers bordeaux brodés à petite bavette portée sur de longues robes noires ornementées d'une guimpe : encolure carrée. Trois éléments composent la coiffure : un boudin noir, une coiffette en crochet, une surcoiffe en tulle.


Les hommes : on retrouve ici le même type de costume à savoir un pantalon et un gilet brodé en velours. Seule une chemise blanche à plastron et à petit col cassé agrémenté d'un ruban noir peut le différencier des régions précédentes.

 

Bagad de Rhuys

Cercle celtique de Sarzeau

 

+ de renseignements

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

On compte en Bretagne 66 modes différentes, mais pourtant avec de réels points communs. Cette telle diversité vient que la Bretagne est très compartimentée, en une quantité de petites ethnies. Ce qui a favoriser ce cloisonnement, c’est déjà l’histoire de la Bretagne, ainsi que la langue bretonne, elle aussi comportant de nombreux dialectes. Chaque population s’identifiait grâce à sa langue, et  par la même, à son costume. On retrouve toutes ces modes, séparées  soit par des montagnes, soit par des forêts, soit par des rivières. Chaque groupe à une « capitale », qui est toujours le lieu d’un marché important. On  retrouve  l’influence des corporations de brodeurs, de tailleurs, de commerçants. Un grande importance  de l’évolution du costume est aussi dû aux riches héritières, qui ayant les moyens financiers, ont pu acheter des nouveautés, et servaient ainsi de modèles. C’est ainsi que le costume breton  se transforma aux cours des générations, tout en respectant ses  propres

L’évolution a été la même pour les coiffes. On y retrouve ces mêmes facteurs de transformation .   Les coiffes sont tout de même encore plus tributaires de la mentalité de chaque guise (ou mode). L’autorité de l’Église  est très importante : dans le Léon, au nord de Brest, l’esprit religieux est très important, contrairement au sud de la Cornouaille, où l’influence de l’Église est différemment perçue. Ici les coiffes sont plus exubérantes, plus audacieuses. Il faut savoir aussi que chaque terroir a plusieurs coiffes, servant dans des différentes occasions. Il y a la coiffe de grande cérémonie, la coiffe des dimanches, la coiffe de travail, et toutes la série des coiffes de deuil, coiffes qui varient suivant la période de deuil. Quelques modes possèdent également des « capots », grandes coiffes noires, employés soit pour le deuil, ou pour les travaux. Certaines villes possèdent également deux types de coiffes totalement différents : l’artisane et la paysanne.

Le plein épanouissement des coiffes se situe entre 1870 et 1914, après s’amorce le déclin du costume, et par la même de la coiffe. Le port du costume s’est maintenu à peu près, jusqu'au années 1950, à ce moment, on peut parler de l’abandon du costume.

encore + >> http://culturebreizh.online.fr/bretagne.php?lang=fr&pageid=810#origin

.

Retour

 

.

.

.

.

.

.

.