Les châteaux de la Presqu'île

Suscinio (1) Kerlevenan (2) Truscat (3)
Néret (4) Kergeorget (5) Kerallier (6)
Coët-Ihuel (7) Kerthomas (8)  

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Le château de Suscinio

Impressionnante forteresse bâtie et remaniée aux XIIIe et XVe siècles au bord de l'océan, le château de Suscinio fut une des résidences favorites des ducs de Bretagne. Passé à la couronne de France en 1520, le château tomba peu à peu en ruine et, vendu comme bien national à la Révolution, servit alors de carrière de pierres. Le conseil général du Morbihan, propriétaire depuis 1965, y a entrepris d'importants travaux de restauration avec l'aide de l'état et de la région. Aujourd'hui sont conservées sept tours et leurs courtines des XIIIe et XIVe siècles. De plus le château abrite un musée de l'histoire de la Bretagne et du Morbihan. Sont présentés notamment de très riches carrelages médiévaux découverts en bordure de la douve.

pavés médiévaux

Photos

1- Avant restauration

2- Après restauration

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le château de Kerlevenan 

Le château de Kerlevenan (1780), édifié par l’architecte Jacques François Jouanne pour Joseph Armand De GOUVELLO et Marie Catherine De PEYRAC. Commencé en 1784, la construction du château est interrompue par la Révolution, puis par manque d’argent. La seigneurie est citée dès le XIIème siècle, elle appartient à la famille Carré De Keriaval (au XVIème siècle) puis à la famille Renaud De Gouvello (en 1641). L’ensemble est vendu comme bien national à la Révolution au sieur Johannes, représentant madame DE SERENT. Il devient ensuite la propriété de Pierre Armand De Gouvello(fils du marquis De Gouvello). En 1827, Pierre Armand De Gouvello fait appel à l’architecte parisien Augustin Caristie pour achever la construction de l’édifice. Les bâtiments des écuries sont construits en 1785 à l’écart du château. Le pavillon chinois et le temple de l’amour sont édifiés entre 1782 et 1786. Le temple, agrandi de deux bras de transept, est transformé en chapelle au cours du XIXème siècle.

L'architecture italienne aux lignes harmonieuses et la blancheur de la façade de style Louis XVI en pierres blanches de Touraine attirent irrésistiblement le regard de chaque visiteur. Son portique à 4 colonnes ioniques, couronnées d'une galerie, rappelle les lignes sophistiquées du "Petit Trianon" à Versailles.

Le château de Kerlevenan, modèle parfait d'architecture néo-classique, est l'un des plus richement décorés et des plus beaux en Bretagne. Il conserve l'une des plus riches collections de peintures de la province, avec des tableaux de Rubens, Raphaël, Véronèse, Poussin, Tintoret, etc.

Le grand parc clos de murs est accessible aux visiteurs. On y retrouve les anciens communs transformés en appartements familiaux, une chapelle , un ancien temple de l'amour et un petit pavillon chinois entouré d'eau, puis deux "fabriques" selon la mode du XVIIIe siècle.

 

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le château de Truscat

 

le château est  mentionné au 15e siècle, appartenant aux Maubec.

L'actuel est bâti en 1702 pour Gervais de Francheville.et restauré vers 1860 c'est le berceau de la famille Francheville dès 1500. 

Jules de Francheville est issu d'une famille résidant dans la Presqu'île de Rhuys depuis environ l'année 1450, date où Pierre de Francheville occupait la fonction d'Échanson et officier des finances de Suscinio. Ce château est édifié à l'emplacement d'un ancien manoir qui date du XVème siècle et d'une ancienne villa gallo-romaine. Ce château est modifié en 1830 (les corps latéraux sont alors surélevés et transformés en pavillons doubles). Les communs datent du XVI-XVIIème siècle : ils comprennent des écuries du XVIIème siècle, des dépendances du XVIème siècle, un logement, une buanderie, ainsi qu'une chapelle élevée au XVIIème siècle. En 1815, le général Bernadotte, futur roi de Suède, préside à Truscat la fête de la Pacification. Il est aujourd'hui la propriété des descendants et héritiers de la famille Dumoulin de Paillart, descendant de la famille Francheville.

De tout temps l'existence de Truscat a été liée aux marais salants, activité qui aujourd'hui a disparu, mais les digues permettent d'imaginer le cadre qui entourait Truscat.

Les salines existaient déjà avant l'achat par la famille de Francheville, de 100 oeillets à l'origine, elles couvraient 220 oeillets en 1672.

Aux autres activités agricoles habituelle s'ajoutait la vigne, qui elle aussi a disparu à la suite de l'apparition du phylloxéra au début du XXème siècle.

Aquarelle de Truscat, réalisée par Géraldine Guillon-Verne

Propriété privée, le château est en moellon de granite enduit, lucarnes et décor en calcaire à 1 étage carré et étage de comble, à élévation ordonnancée, toit à longs pans à croupes sur la partie centrale, en pavillon sur les corps latéraux, escalier dans œuvre, tournant à retours avec jour à rampe en ferronnerie avec cage ouverte dans le corps central, à retours sans jour en charpente dans le pavillon ouest ; communs en moellon de granite, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît, toit à longs pans à pignon couvert, escalier extérieur droit ; chapelle en moellon de granite, décor en calcaire, à vaisseau unique, toit à longs pans à pignon découvert à l' ouest, à croupe ronde à l' est, à lambris de couvrement ; écuries au nord en moellon de granite, en rez-de-chaussée et comble à surcroît, toit à longs pans brisés (détruit) ; logement, bûcher au sud en moellon de granite, à toit à longs pans à pignon découvert, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît. Communs à l' est, vestiges de l' ancien manoir, datant du 16e siècle, remaniés. Écuries en ruine au nord, logement, bûcher et buanderie de la 2e moitié du 17e siècle. Chapelle construite entre 1625 et 1630, portant les armes de Claude de Francheville et de Perrine Huart, et de la famille de Goulaine.  En 1830, les pavillons latéraux sont surélevés et doublés au sud, les fenêtres reprises, les murs du jardin au nord supprimés. Probablement vers 1855 (date de commande de pierres calcaire en Charente) , les lucarnes sont ajoutées, le décor intérieur en partie repris, Charier, architecte vannetais intervenant dans les travaux

 

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Le château de Kergeorget

Le château de Kergeorget (XIXème siècle), édifié par Jules DE FRANCHEVILLE, actuellement propriété de la famille Le Manchec.

Propriété privée

Bâtiment en moellon enduit, lucarnes, ouvertures et balcons en calcaire ; toit à pignon découvert, sauf tours antérieures à toit conique, corps postérieur à toit polygonal

Ce château aurait été construit vers 1860 pour Amédée de Francheville, peut-être par Jacques Mellet, architecte rennais. Restauré en 1992 avec ajout d' une véranda surmontée d' une terrasse moderne. Remploi d' une cheminée du 17e siècle

 

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Le château du Néret 

Construit vers 1830, la propriété appartenait autrefois au sire De Senna (chevalier de Malte ce qui explique l'écu à croix de malte qui décore la porte de la clôture) puis successivement aux familles Renaud, d’Auray et Montaigu. On y voit à proximité un colombier plus ancien. L’édifice est, depuis 1939, la propriété de la famille Guernez-Rieux.

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Le château de Kerallier

Le château de Kerallier construit vers 1670(date portée sur l' élévation nord) probablement pour la famille Jocet. Encore surnommé « Keralvé », le château primitif existait dès le XIVème siècle et était la propriété des vicomtes de Léon, puis des vicomtes de Rohan (à partir de 1363). Le domaine passe ensuite entre les mains successives des familles Kerbot, Kermoysan (en 1845), Lamarzelle (en 1858), Le Gallais, Victor de Chouzy (en 1927) et Bénéat-Chauvel (en 1933).
description : Château enduit à 1 étage carré et étage de comble, lucarnes et corniche en calcaire, toit à croupes, noue, appentis, escalier dans-oeuvre tournant à retours sans jour en maçonnerie ; chapelle enduite à 1 vaisseau, toit à pignon découvert à l' est, à croupe à l' ouest ; colombier enduit, toit conique ; puits en moellon ; communs enduit, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît, toit à pignon découvert.
 Lucarnes nord cimentées fin 19e siècle. Chapelle Sainte-Marguerite 2e moitié 17e siècle, clocher refait (?) fin 19e siècle. Puits et colombier 17e siècle. Colombier détruit début 20e siècle. Communs datés 1872 et 1874. Distillerie fondée en 1886 par G. de Lamarzelle, propriétaire

Voir     >>>>    vignobles de Rhuys

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Le château de Coët-Ihuel

Le manoir de Coët-Ihuel ou Coëtihuel ou Coëtdihuel (1908), édifié par monsieur Roussin-Harrington à l’emplacement d’un ancien manoir du XVIème siècle, rasé vers 1870. Il subsiste un pavillon qui date de 1830. L’édifice actuel date de 1908. La seigneurie appartenait en 1578 à la famille DU LIEN ( ou DU LEN) puis à la famille THOMAS en 1660. on y trouve une chapelle privative qui date du XVIIIème siècle.

Voir     >>>>    vignobles de Rhuys

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Le Château de Kerthomas

Manoir déclaré maison noble en 1688, attesté en ruine en 1709. Restauré par François Jouchet, acquéreur en 1715 : le cadastre de 1827 montre une forme en équerre avec logis et communs en retours. Acheté en 1857 (?) par Jules de Francheville, il fut restauré et agrandi (ou entièrement reconstruit) de 1855 à 1859 probablement sur des plans de Jacques Mellet, architecte rennais (devis de 1855) .

Château en moellon enduit, ouvertures en calcaire, souches de cheminées en calcaire ou en brique, couvert en ardoise ; corps principal à 1 étage carré et étage de comble, couvert d' un toit à pignon découvert, tours et châtelet d' entrée à 1 étage carré et étage en surcroît, couverts d' un toit conique (sauf partie centrale du châtelet à toit en pavillon) , pavillon nord-ouest à 1 étage carré et étage en surcroît, toit en pavillon, sa tourelle d' escalier couverte d' un toit polygonal, escaliers hors-oeuvre dans tours en vis sans jour ; écuries et remise en moellon enduit, tympan en brique, en rez-de-chaussée avec comble à surcroît, couvertes d' un toit à longs pans à pignon couvert et à noue ; fabrique de jardin en rez-de-chaussée avec base en moellon de granite, partie haute à pan de bois, couverte en chaume avec toit en pavillon

Ecuries et remise réalisées sur un plan de 1866 de Mayeux, entrepreneur, pour Jules Dumoulin de Paillard. Enclos du jardin, du potager et du verger datant de 1866. Fabrique de jardin datée 1876. Champignonnière fin 19e siècle. Serre fin 19e siècle, ruinée

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Le château de Suscinio (suite)

Il comprend une vaste enceinte quadrangulaire avec des tours fortement saillantes. La chapelle ducale, construite en dehors de l'enceinte, au sud, possède une nef de trois vaisseaux de trois travées, un chœur ainsi qu'un oratoire latéral. Il s'agit de la résidence favorite des ducs de Bretagne. Le duc Pierre de Dreux et la duchesse Alix, sa femme, s'y trouve en 1218, lorqu'il garantissent à l'église de Quimper la libre élection de l'évêque (Pr. I. 839). Leur fils Jean Ier fortifie considérablement cette demeure. C'est là que ce dernier enferme en 1238 le baron Olivier de Lanvaux, qui s'était révolté contre lui (Pr. I. 41, 111). Le duc Jean II aime comme son père le séjour de Sucinio et fait exécuter divers travaux (après sa mort, en 1305, on trouve dans une pièce voûtée 19 567 livres d'argent, et 336 marcs de vaisselle (Pr. I. 1203)). Pendant la guerre de succession, le château est occupé par Charles de Blois, repris en 1364 par Jean de Montfort. Pris de nouveau en 1373 par le connétable du Guesclin, il ne rentre au pouvoir du duc qu'en 1379. Les ducs Jean IV de Montfort et Jean V transforment, au XIVème  (vers 1380) et XVème siècle (vers 1430), l'ancien manoir en un puissant logis-forteresse. Le duc Jean V séjourne souvent à Sucinio. Son fils François Ier laisse en mourant (1450) l'usufruit de Sucinio et de ses dépendances à sa veuve Isabelle d'Ecosse. C'est dans ses murs que naît en 1393 Arthur de Richemont, le futur connétable de France. En 1474, deux princes anglais, les comtes de Pembrock et de Richemont, sont momentanément enfermés à Sucinio. Le domaine de Rhuys comprend au XVème siècle un parc immense et plus de 1 800 tenues congéables, réparties dans les trois paroisses de Sarzeau, Saint-Gildas et Arzon. Il est donné en 1491 par la duchesse Anne à Jean de Chalons, prince d'Orange, et confisqué en 1520. L'usufruit est cédé en 1532 à la dame de Châteaubriant, en 1546 à Claude de Lorraine, en 15.. à la reine Catherine de Médicis, en 1589 au duc de Mercoeur, en 1593 à Gaspard de Schomberg, et en 1696 à François de Talhoet, qui le transmet à ses enfants. Racheté par Louis XIV, il est donné en 1666 à Mlle de Blois, qui épouse le prince de Conti. A sa mort en 1739, il passe au duc de la Vallière, puis à la duchesse de Châtillon, qui le perd en 1790. Au début du XVIème siècle, l'ancienne grande salle du XIVème siècle, le long de la courtine nord, est détruite. Le château est confisqué par le roi François Ier en 1520. Ce château devient en 1520, propriété de la couronne de France. Le château de Sucinio, à cause de son importance, a des gouverneurs, qui sont en même temps capitaines de la presqu'île de Rhuys. Ce poste de gouverneur est occupé en 1355 par Yves de Tromiel, en 1415 par Pierre Eder, en 1419 par Olivier de la Brancelière, en 1430 par Jean Périou, en 1456 par Jean de Malestroit, en 1470 par Pierre de Maure, en 15.. par Jean de Francheville, en 1550 par Guillaume de Montigny, en 15.. par Louis de Montigny, en 16.. par Jean de Montigny, en 1647 par René du Cambout, en 1704 par N... Mme la princesse de Conti rachète la charge en 1712, et à sa mort, en 1739, Joseph François de Sérent la remplace mais meurt en 1768 sans avoir de successeur. Le service religieux du château est assuré par un aumônier. La chapellenie de Saint-Nicolas, chargée de deux messes par semaine, est à la présentation des ducs de Bretagne, puis des rois de France et enfin des gouverneurs de la place. En 1795, Sucinio est occupé momentanément par les royalistes venus de Quiberon et dirigés vers le Nord du département. Délaissé aux XVIIème et XVIIIème siècles, le château va servir de carrière de pierre après la Révolution. Le château de Sucinio est vendu à la Révolution, le 16 messidor an IV (4 juillet 1796) et il est décrit alors comme suit : "L'ancien et vieux château de Sucinio forme un carré de vieilles murailles, aux trois angles duquel sont trois grosses tours, celle du quatrième angle ruinée ; deux autres tours sur les flancs, deux autres à l'entrée ; deux corps de logis, l'un à l'orient, l'autre à l'occident ; un appentis au Nord, dans lequel est un pressoir ; une cour au milieu. Le corps de bâtiment à l'occident composé de quatre appartements au dessous du niveau de la cour, servant de logement au fermier et de cave ; quatre appartements au premier étage, trois au second, et autant au troisième : le tout en mauvais état et en dégradation, sans portes ni fenêtres au second et troisième étages, ni plancher au troisième ; un escalier en pierre et en vis dans une petite tour servant au bâtiment. Autre corps de logis au levant, dont la plus considérable partie est au Nord de la porte d'entrée, sans couverture ni plancher ; l'autre partie au Sud consiste dans six appartements, deux à chaque étage, et servant de greniers. Les douves autour du château, les issues au devant de la porte, terrasse au nord et à l'occident, sur laquelle sont quelques vieux arbres. La prairie de la tour et autres dépendances" (Q. 181, 188. N° 123). Cette propriété est vendue définitivement le 17 février 1798 à M. Pascal Lange, de Lorient, pour 570 581 francs. Ce prix n'est exorbitant qu'en apparence : on ne paye à cette époque qu'en assignats, et en 1798 l'assignat de 100 livres vaut à peine un franc. L'acquéreur ne paye donc en réalité que 5 705 fr. 81. Pour diminuer encore les frais, M. Lange fait vendre des pierre de taille et jusqu'aux marches des escaliers (acte de vandalisme). Racheté par Jules de Francheville au XIXème siècle puis par le département du Morbihan en 1965, le château est restauré en 1970 en lui conservant son aspect de ruine ; depuis 1995 on restitue les toits des logis. Le château héberge aujourd'hui un musée d'histoire. Six des huit tours subsistent. La tour quadrangulaire, située à l'extrémité méridionale du corps de logis Ouest, date du XIIIème siècle. Le Logis Est date du XIVème siècle. Le Logis-Ouest et la Tour Neuve datent du XVème siècle et leur construction est attribuée à Jean V, duc de Bretagne de 1399 à 1437. La tour haute associe trois étages d'habitation à une casemate d'artillerie : ses murs sont percés de quatre canonnières. Au-dessus de la porte d'entrée du château, entre les rainures du pont-levis, deux cerfs au repos encadrant un cavalier sont sculptés en bas-relief, sous deux écus inscrits dans des quadrilobes. On y trouve une chapelle privative (dont le pavement en carreaux de terre cuite à décor incrusté date du XIVème siècle) et le gisant du duc de Bretagne Arthur II (daté de 1312) qui se trouve aujourd'hui au musée du château de Suscinio. Le musée de Suscinio abrite aussi quelques peintures intitulées "Château de Suscinio au clair de lune" (vers 1917, oeuvre du peintre Ferdinand Loyen Du Puigaudan), "le château de Suscinio" (en 1952, oeuvre du peintre Jean Frélaut) et "Pendant les vêpres au pardon de Notre-Dame de la cour en Lantic" (en 1873, oeuvre de Camille Chazal)

Architecture

Le logis est en moellon de granite, à 2 étages carrés et étage de comble, escaliers dans-oeuvre en vis sans jour (actuellement en grande partie en béton) , cheminées incorporées, étuve et chapelle voûtée d' ogives au second étage, salle sous charpente et toit à longs pans à pignon découvert disparus, de même que les toits coniques des tours ; logis ouest en moellon de granite (partie nord du mur gouttereau est en pierre de taille) , à 2 étages carrés et étage de comble, escalier hors-oeuvre en vis sans jour dans la tour est, escalier dans la tour neuve dans-oeuvre en vis sans jour en maçonnerie, toit à longs pans, pièces sous charpente du logis et toit coniques des tours disparus, en cours de restitution ; courtine sud en moellon de granite, à l' exception de la partie centrale, relevée en pierre de taille ; bastions sud en terre et moellon ; colombier en moellon de granite, couvert en granite à extrados de voûte, coupole.

Date et horaire des visites

Le château est ouvert tous les jours :

- De Février à Mars de 10h à 12h et de 14h à 18h & fermé le mercredi Hors vacances scolaires
- D'Avril à Septembre de 10h à 19h
- En Octobre de 10h à 12h et de 14h à 18h fermé le mercredi Hors vacances scolaires
- De Novembre à janvier de 10h à 12h et 14h à 17h fermé le mercredi Hors vacances scolaires.

Le château est fermé les 25 & 26 décembre et 01 & 02 janvier

http://www.suscinio.info/

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